Découvrir la fontaine Saint-Mathurin

Il est maintenant possible de se rendre à la fontaine Saint Mathurin par un nouveau chemin qui permet de faire une boucle. Ce tracé est une partie de l’ancien chemin, visible sur le cadastre napoléonien.

 Selon la légende, c’est Saint Mathurin qui a fait naître cette source en frappant avec son pied, afin d’abreuver son troupeau. C’était probablement une source antique divinisée, dans une région où l’eau est rare. Au Moyen-Age surtout, mais encore de nos jours, elle reste un lieu de culte à saint Mathurin. L’extension de la forêt a tari la source,  malgré tout par temps de pluie, le bassin peut se remplir d’eau. L’édicule qui le protège a été maintes fois remanié.

• Environ 2 à 3 km, altitude de 76 m à 130 m

• Départ du portail nord de l’église.

  • Partir tout droit par la rue de l’Eglise, (observer les anciennes maisons en encorbellement) puis rue de Chouard (noter les « chasse-roues » qui servaient à protéger les murs lors du passage des chariots, on voit les traces sur celle de l’angle).
  • Sortir du village et arriver aux « Trois croix ». (Aujourd’hui il n’y a plus qu’une croix. A l’origine 3 croix se dressaient sur un entablement soutenu par quatre colonnes dont on voit encore les trous d’accroche. Le piédestal est certainement très ancien.C’était le point de rassemblement des processions avant de repartir vers l’église.)
  • Tourner à gauche sur le chemin des Bardins, environ 50 m plus loin emprunter le chemin le long de la haie d’arbres, continuer jusqu’au chaos rocheux dans le bois.
  • Suivre la flèche à gauche et emprunter le sentier qui longe le champ puis monte jusqu’à la « fontaine ».
  • Derrière la fontaine continuer le grand chemin qui monte légèrement, le suivre quand il tourne à gauche et arriver à la barrière.

OPTION 1 :

  • Redescendre par le chemin après la barrière. Longer une ancienne carrière de sable, (on aperçoit en haut le banc de calcaire bien blanc qui constitue le plateau).
  • En bas, passer devant la croix Bardin et, tout droit, s’engager dans la rue de Paris ( cette rue était empruntée par les chariots qui venaient des carrières, provoquant des nuisances sonores importantes).
  • S’engager dans la rue de la Libération à gauche. (Au croisement rue de Paris et rue de la Libération, se dresse une des vieilles maisons de Larchant, une ancienne auberge nommée « auberge des Trois rois »). Rejoindre l’église.

 

OPTION 2 : ( déconseillée en temps de pluie)

  • Après la barrière, continuer tout droit et prendre à gauche le grand chemin qui longe le rebord du plateau et domine le « golfe de Larchant ».
  • Passer au « banc de Balthus » qui offre une belle vue sur l’église et le Golfe de Larchant, suivre ce chemin.
  • Le laisser quand il tourne à droite, continuer tout droit jusqu’à la haie d’arbres et descendre par le chemin à gauche.
  • En bas, continuer à gauche jusqu’à la « croix Bardin » (certainement une croix très ancienne, elle figure sur le plan Rivière de 1775). Là, prendre à droite pour rejoindre l’église par la rue de Paris.

Le calvaire des Trois croix

Les animaux sur le calvaire des Trois croix

Le chemin le long de la haie

La fontaine Saint Mathurin

Le pas de saint mathurin
L’église vue du banc de Balthus
L’église vue du chemin des Bardins

 

Le tableau de Balthus

Le peintre Balthus (1908-2001) se caractérise par l’ambiguïté qui émane de ses tableaux. Ses premières œuvres, bien que représentant des scènes anodines, dégagent un sentiment de danger latent. Plus tard il peint des tableaux à l’érotisme sous-jacent, mais toujours chargés de menaces.
Il peint ce tableau en 1939. L’héroïne du roman de Jacques Biolley, « Dans la rue de Balthus », dédié aux œuvres du peintre, essaie de comprendre d’où lui vient le sentiment d’inquiétude qu’elle éprouve en scrutant l’oeuvre. Elle finit par voir dans le clocher une immense guillotine qui annonce les massacres à venir.
Au-delà de l’interprétation du tableau, il faut noter le dénuement des pentes, aujourd’hui envahies par la forêt.

Fontaine saint mathurin