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L’association culturelle aura 40 ans cette année
Elle a été créée en 1983 car l’église Saint mathurin était en très mauvais état
L’association culturelle a trois objectifs
La sauvegarde du patrimoine local :
Cette sauvegarde s’est faite en rassemblant les subventions pour rénover l’église, les croix de chemin, le lavoir etc.
toujours en collaboration avec la mairie… Une 6e tranche de travaux commencera bientôt
Et de l’huile de coude : les nettoyages de la salle du trésor, la mare du marchais, la lutte contre le raisin d’Amérique en forêt
La valorisation du patrimoine :
On organise des visites commentées de l’église et du village,
Des balades en forêt, dans le marais et des visites d’église
Ces sorties sont toujours à thème histoire, géologique, écologique (le village est protégé pratiquement par toutes les législations de protection existant en France)
et aussi la rando lune – des concerts – des conférences…
L’appropriation du patrimoine :
Cet objectif vise l’appropriation du patrimoine local par ses habitants.
Que les personnes qui vivent sur un territoire sachent qu’avant eux d’autres ont vécu sur ce territoire
Et qu’ils retransmettent aux générations suivantes la mémoire de ceux qui étaient là avant
L’histoire de larchant est un millefeuille
Le marais est sans doute à l’origine –
– l’eau est nécessaire à la vie
– il y a longtemps certains points d’eau était un passage de la vie vers l’au-delà
Du paléolithique (avant 10 000) nous avons des polissoirs
Du Mésolithique : les abris ornés, la grotte à la peinture, le monolithe, pierre de rosette
Du néolithique : de nombreux silex taillés
Plus récemment
des sépultures gauloises sur le plateau
un cimetière mérovingien
un site gallo romain. des fondations de villas romaines sur le plateau
La naissance de saint mathurin 3e siecle
Isabelle Le riche hérite du village et son fils, évêque le donne à l’évêché de paris
Les chanoines de notre dame deviennent propriétaires
La construction au XII de l’église ..
Avant en dessous de cette église – un dallage d’une église sans doute romane
Les pèlerinages – route vers saint Jacques de Compostelle et saint mathurin
50 auberges –
Quelques célébrités sont venues à Larchant :
Charles 4, Louis 11, Charles 8, François 1er (deux fois)
Anne de Bretagne, Henri 2, Henri 3 et Henri 4
puis Le déclin : les guerres de religions, la révolutions, les pillages, la foudre, le feu…
Classement par Albert bray…. 1923 croisée d’ogive en béton … plusieurs campagnes de travaux
1983 M ichel Le Page et ses amis…. ACL
Albert Bray, architecte des Monuments Historiques
L’architecte en Chef des Monuments Historiques, Albert Bray, a œuvré pendant près de 25 ans pour restaurer l’église Saint-Mathurin, la consolidant dans ses principaux aspects :
1923, remplacement des poutres de la croisée du transept par des structures en ciment armé et remplacement du plancher ;
1927, restauration des parties hautes de la chapelle de la Vierge ;
1928, restauration des parties hautes du transept et réouverture des baies murées au XVIIe siècle ;
1930, 1931 et 1932, restauration des parties basses et des façades du transept et ouverture des fenêtres latérales du transept sud ; 1
933, consolidation de la partie supérieure du portail Ouest ;
1934 à 1937, reprise des voûtes du chœur et de la chapelle de la Vierge ;
1937 et 1938, mise en place d’un chaînage de ciment armé sur la tour ;
1939, restauration de la façade Ouest ;
1941, restauration de la façade nord ;
1948, fin de la restauration de la tour.
Albert Bray était né en 1884 à Moret-sur-Loing,
où l’on peut encore voir sa demeure bourgeoise, qui se caractérise par avec une alliance de la brique et de la pierre, qu’il fit édifier au cours du premier quart du XXe siècle, pour ses parents, alors qu’il achevait sa formation à l’école des Beaux-Arts. Il fit ses études au collège de Fontainebleau avant d’intégrer l’Ecole des Beaux Arts, où il obtient le premier second Grand Prix de Rome en 1914, à titre d’architecte diplômé. Il devint architecte en chef du Château de Fontainebleau en août, architecte ordinaire des Monuments historiques en mai 1923, par voie de concours puis architecte en chef pour la Seine et Marne en mai 1925.
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