Un polissoir, sauvé de l’oubli !

Au printemps 2006, le hasard a voulu que nous retrouvions la trace d’un polissoir, cité dans un inventaire des années 1970… Avec Alain Benard du Gersar(1) nous avons retrouvé sa trace sous un amas de lierre, où il pouvait encore dormir longtemps !
Pour vous y rendre, depuis la porte des Sablons, au bas du Chapitre, prendre la direction de la Chapelle-la-Reine, puis le premier chemin de terre à droite après la montée. Bifurquer à angle droit après une centaine de mètres, en longeant le bosquet jusqu’à l’embranchement d’un sentier qui descend en pente raide vers Larchant (dit « la côte aux moutons ») : ne pas emprunter ce chemin. Le polissoir est à main droite, au bord de la carrière. Il s’agit d’un des deux grès couchés, probablement à un emplacement différent de sa place d’origine. Il présente deux plages polies dont l’une est incomplète à la suite de la cassure du bloc. La taille des plages est d’une trentaine de cm de côté. Un examen à la loupe permet d’observer le lissage des grains de silice, caractéristique des zones de polissage…à défaut la main peut suffire à apprécier au toucher le lissé identique à celui d’un marbre poli. Ne manquez pas d’apprécier au passage, la vue magnifique sur le Chapitre.

 

D’après Claude Maumené, Bulletin Association Culturelle n°21

(1) Groupement d’étude et de recherche sur l’art rupestre, présidé par Alain Benard